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Oui, la cohésion d’une équipe est un challenge à relever ! Travailler son mode de coopération pour le rendre bienveillant est un moyen concret et accessible de renforcer l’efficacité d’une équipe. Même si le mot bienveillance est très utilisé, voire galvaudé, c’est une valeur forte à développer. Agir avec bienveillance, c’est vouloir en premier lieu le bien de l’autre, et poser des actes en conséquence. On déclenche ainsi un cercle vertueux : plus de bien être dans l’équipe pour plus d’engagement pour plus de performance pour plus de bien être, etc…
Dans la vie agitée d’une équipe, la coopération bienveillante peine parfois à se déployer et les tensions perturbent l’agilité et la performance de l’équipe.
Redonner le sens
La raison d’être d’une équipe c’est la poursuite d’un but commun. Le choix de mettre en commun des compétences et des talents. Tout seul on va plus vite…mais en équipe on va plus loin !
Il nécessaire de se rappeler régulièrement le sens donné à la coopération.
Réaliser 100 % de sa part
Dans une collaboration, chacun a sa part de responsabilité dans la réussite. Je ne suis pas entièrement responsable de l’attitude de mon collègue. En effet, s’il refuse de m’écouter, je ne pourrais pas collaborer efficacement.
Par contre, il m’appartient de faire les 100 % de la part qui me revient. C’est-à-dire mettre en œuvre les moyens dont je dispose pour atteindre l’objectif commun, dans le respect de mon interlocuteur.
Pour ne pas risquer d’aller au-delà de ses 100 %, la définition claire des périmètres d’action de chacun est indispensable !
Communiquer efficacement
Fréquemment utilisé dans le langage courant, le mot « communication » a besoin d’être défini de manière précise.
La communication, c’est une transaction entre un émetteur A et un récepteur B. A identifie un objectif et décide de l’atteindre en délivrant un message à B. Il vérifie ensuite que B a compris le message et que l’objectif est atteint.
Nous avons tous bien en tête les chiffres suivants, communiquer c’est 7 % lié au contenu 93 % lié à la forme, alors, comment je délivre mon message. Quel est mon objectif, comment je vérifie que mon interlocuteur a compris mon intention ? Autant de questions à se poser en amont, qui impliquent souvent un temps de préparation.
S’ajuster – Ajuster son langage
La manière de coopérer est très liée au mode de fonctionnement de chacun. Ainsi, nous avons des préférences comportementales qui engendrent des actions prioritaires différentes.
Pour l’un, le plus important sera de communiquer de manière très précise et détaillée, pour l’autre, de manière enthousiaste et chaleureuse. Certains préféreront une coopération harmonieuse et sans conflit, d’autres une collaboration directe et efficace. Le choix de la bienveillance implique de s’ajuster à son interlocuteur et à son mode de fonctionnement, sans imposer le sien. Un peu comme si je me mettais à parler un langage compréhensible par l’autre.
Des outils tel que le DISC permettent à chacun de connaitre son mode de coopération préférentiel et de repérer celui des autres.
La coopération bienveillante n’exclut pas les désaccords ou les divergences de points de vue.
Il est fréquent qu’au sein d’une même équipe, l’un voit en premier lieu un 6 et l’autre un 9 (le même chiffre mais à l’envers). Les deux ont raison, c’est juste une question de point de vue !
Pour que ces divergences soient créatrices de valeur pour l’équipe et non des points de blocage, la pratique de quelques principes de la Communication Non Violente (CNV) est précieuse. En effet, rester factuel et objectif, utiliser le « je » plutôt que le « tu » ou le « on », permet d’éviter les jugements et les interprétations.
Adhérer aux « règles du jeu »
Il est parfois nécessaire de définir en équipe des règles qui concernent le collectif et que tout le monde s’engage à respecter. C’est une manière de permettre à chacun de développer son autonomie. Ce sont des valeurs que l’équipe s’engage à respecter, des bonnes pratiques ou encore des modes de fonctionnement (ex : mode d’animation des réunions d’équipes).
Partager des signes de reconnaissance.
Nous avons besoin de feed-back de nos interlocuteurs sur ce que nous réalisations et ce que nous sommes. Et si possible des retours positifs. On parle de signes de reconnaissance. Ce sont eux qui contribuent à nous faire exister au sein de l’équipe, dans notre singularité.
Article écrit par Myriam Cocquet, cabinet PerfHomme Bourgogne Franche-Comté – Nevers